Voir les fonctions “support” autrement

Série Esprit Critique : 10 façons de voir le travail autrement proposées par 10 collaborateurs.

Amélie Struyve nous parle des horizons élargis des fonctions “support” et de leur place dans l’entreprise ! 

Amélie STRUYVE
Assistante de gestion

L’entreprise est en pleine mutation : on entend parler de nouveaux modèles de management, d’expérience collaborateur, de collaboracteurs, de tout un faisceau de modèles et d’outils qui changent les façons de penser le travail.

Parfois, en pleine transformation, les entreprises oublient d’embarquer certains collaborateurs dans le processus, notamment ceux qui occupent des fonctions support. 

Pas chez HandiExpeRh !

Alors que l’entreprise repense sa structure pour mieux répondre à tous ces enjeux, Amélie, assistante de gestion, nous expose les impacts du changement sur son quotidien au travers de deux exemples concrets de changement.

L’expérience des bureaux partagés

Entrez dans une entreprise au hasard, demandez la compta et on vous emmènera au bout d’un couloir (pas toujours le plus éclairé), dans une pièce dédiée. Vous y trouverez les assistants de gestion, bien au chaud dans un petit royaume de chiffres et de tableurs.

Faites la même demande chez HandiExpeRh, et on vous emmènera dans un bureau mixte. Amélie partage un bureau avec deux des consultants de l’entreprise : un ergo et un psy. 

Ça change.

Avant, elle partageait le sien avec un informaticien, autre représentant d’une fonction “support”. Son quotidien impliquait finalement très peu de contacts avec ceux dont elle facilite pourtant le quotidien, les consultants, et une position extérieure, en retrait.

Désormais, il y a une intégration plus forte, au sens d’abord spatial du terme, mais qui s’étend bien au-delà.

De tous les avantages qu’elle tire de la nouvelle configuration, Amélie met en avant une meilleure compréhension des missions de ses collègues : “Ils parlent de leurs dossiers, je vois à quoi les contrats correspondent, tout cela prend de la matière”. Cela apporte du sens. Et quand on sait l’importance de savoir ce pour quoi on travaille, on comprend la différence que cela peut représenter.

Par-delà cet aspect, qui touche directement aux valeurs, à la motivation et aux raisons d’être, il y en a de plus pratiques, et tout aussi valables. Plus de gaieté dans l’espace par exemple : à la longue, ça compte aussi !

Une place claire dans le collectif

On ne finit jamais d’évoluer, mais pour le coup, cette année a été l’occasion d’initier de grandes transformations chez HandiExpeRh. Pour ses 10 ans, l’entreprise a décidé de revoir entièrement sa structuration, en faveur d’une décentralisation forte : une prise de décisions plus distribuée, plus d’autonomie pour chacun. Comme tous les processus de transformation de cette envergure, celui-ci a mobilisé de nombreux ateliers.

Amélie défend l’importance d’y avoir été conviée, et les conséquences heureuses de cet engagement collectif.

Pourquoi ?

Parce que cela a été l’occasion de définir les redevabilités de chacun, et donc de parler des métiers, des enjeux de chacun. Si ses habitudes n’ont pas fondamentalement changé, elle souligne un point incroyablement important, en particulier pour ce type de fonctions “support” : ce travail collectif a permis d’ancrer son rôle, de lui redonner une place claire. En faisant ainsi le point, on se sent exister autrement, mieux qu’entre deux colonnes de chiffres et une plateforme de réservation…